
3D models, generative AI and videos.
May 2024
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As Paris gears up for the Olympic Games, fences stand in stark contrast to the event’s lofty ideals.
Improvised barriers—hastily erected around bridges, construction sites and landmarks—turn residents and tourists into captive animals.
Fences prevent people from falling into pits or getting injured on construction sites.
They prevent them from stealing material or squatting in buildings undergoing renovation.
Too many crooks, too many potential victims in a sprawling city.
Absent from 3D renderings of new stadiums and glossy Eiffel Tower postcards, fences reveal the dissonance between grand speeches about human achievement and the fear of chaos and terrorism.
– Grillages –
Alors que Paris se prépare pour les Jeux olympiques, les grillages contrastent avec l’esprit de l’événement.
Ces barrières improvisées, érigées à la hâte autour des ponts, des chantiers de construction et des sites emblématiques, transforment les habitants et touristes en animaux captifs.
On ne va pas laisser les gens tomber dans des fosses, ou se blesser sur des chantiers de construction.
On ne va pas les laisser voler du matériel, ou squatter des immeubles en pleine rénovation.
Il y a tant de bandits et de victimes potentielles dans les grandes villes.
Omises des rendus 3D des nouveaux stades et des cartes postales de la tour Eiffel, les grillages rappellent le gouffre entre les beaux discours sur les exploits humains et la peur du chaos et du terrorisme.

In the universe, fences mark the ever-evolving boundaries between good and evil.
In the universe, human existence unfolds as a perpetual cycle of frustration and anger.
Temporary only in theory, fences are not merely physical structures; they are both within and around us, constraining the mind and perpetuating a state of collective confinement.
They are always tied to a promise: a greener, prettier, safer environment.
Promises come and go, but the fences remain.
Dans l’univers, des grillages délimitent les frontières éphémères entre le bien et le mal.
Dans l’univers, l’existence humaine se déroule comme un cycle perpétuel de frustration et de colère.
Théoriquement temporaires, les barrières ne sont pas seulement des structures physiques ; elles sont à la fois en nous et autour de nous, contraignant l’esprit et perpétuant un état de confinement collectif.
Elles sont toujours attachées à une promesse : un espace urbain plus vert, plus joli, plus sécurisé, à une célébration, un avenir plus radieux. Les occasions se succèdent, et les grillages persistent.
